Sylvie et Jean-Denis Rogron

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Sylvie et Jean-Denis Rogron
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Sylvie et Jean-Denis Rogron
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL 99-166
Sylvie et Jean-Denis Rogron

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 7.9 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de Pierrette, Etudes de moeurs, Scènes de la vie de province de La Comédie humaine 2, volume 9, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.19

Description iconographique

Portrait d'un couple d'âge mûr. L'homme : très gras, doté d'un double menton, les cheveux ras, le regard hébété. La femme : le visage sec et dur, le col de sa tenue serré et formant une fraise. Extrait d'Ursule Mirouët, par Honoré de Balzac : « Quoique Sylvie Rogron n’eût alors que quarante ans, sa laideur, ses travaux constants et un certain air rechigné que lui donnait la disposition de ses traits autant que les soucis, la faisaient ressembler à une femme de cinquante ans. À trente-huit ans, Jérôme-Denis Rogron offrait la physionomie la plus niaise que jamais un comptoir ait présentée à des chalands. Son front écrasé, déprimé par la fatigue, était marqué de trois sillons arides. Ses petits cheveux gris, coupés ras, exprimaient l’indéfinissable stupidité des animaux à sang froid. Le regard de ses yeux bleuâtres ne jetait ni flamme ni pensée. Sa figure ronde et plate n’excitait aucune sympathie et n’amenait même pas le rire sur les lèvres de ceux qui se livrent à l’examen des Variétés du Parisien : elle attristait. Enfin s’il était, comme son père, gros et court, ses formes, dénuées du brutal embonpoint de l’aubergiste, accusaient dans les moindres détails un affaissement ridicule. La coloration excessive de son père était remplacée chez lui par la flasque lividité particulière aux gens qui vivent en des arrière-boutiques sans air, dans des cabanes grillées appelées Caisses. »

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 99-166

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