[Raphaël de Valentin découvrant la peau de chagrin chez l'antiquaire]

Chez l'antiquaire du quai Voltaire, Raphaël de Valentin découvre la peau de chagrin accrochée à un mur d'une salle plongée dans l'obscurité et remplie d'objets en tous genres - une statuette de la Vierge à l'Enfant, un globe terrestre, une maquette de trois mâts, un tableau. Il a l'air stupéfait, en témoigne ses mains levées et grandes ouvertes. Le vieil antiquaire tient une lampe levée de la main gauche pour éclairer la scène.« Ceci, dit-il d’une voix éclatante en montrant la peau de chagrin, est le "pouvoir" et le "vouloir" réunis. Là sont vos idées sociales, vos désirs excessifs, vos intempérances, vos joies qui tuent, vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n’est peut-être qu’un violent plaisir. […] – Eh bien ! oui, je veux vivre avec excès, dit l’inconnu en saisissant la peau de chagrin. »