Pierre Graslin

Une homme aux cheveux noirs et crépus est assis à son bureau, la plume en main, il écrit. Deux livres et des bourses d'or sont posés sur le plat du bureau près de lui. Extrait du Curé de Village, par Honoré de Balzac : « Petit et maigre, Graslin avait une épaisse chevelure noire semblable aux crins d’un houssoir, qui faisait vigoureusement ressortir son visage, rouge comme celui d’un ivrogne émérite, et couvert de boutons âcres, saignants ou près de percer. Sans être ni la lèpre ni la dartre, ces fruits d’un sang échauffé par un travail continu, par les inquiétudes, par la rage du commerce, par les veilles, par la sobriété, par une vie sage, semblaient tenir de ces deux maladies. »