Eloquence Fulchironne

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Eloquence Fulchironne
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Eloquence Fulchironne
Grandville
Datation
En 1835
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Dates
En 1835
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Eloquence Fulchironne

Informations détaillées

Auteur(s)
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
Delaunois, Nicolas Louis (Reims, 06–02–1805), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1835
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 17.1 cm
  • Largeur : 25.2 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 9, 14 mai 1835 (Planche 491)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « Eloquence Fulchironne. » ; légende plus bas au centre : « Réponse péremptoire des deputés [députés] croupions, aux argumens [arguments], aux chiffres et généralement à toutes les bonnes // raisons de toutes les oppositions possibles. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°236. », en ht à dte : « Pl. 491 »
Inscription - Dans la lettre : « Au bureau chez Aubert galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois rue du Bouloi 19 » [imprimeur]
Description iconographique

Cette planche constitue, en un certain sens, l'envers et le complément du "Ventre législatif" de Daumier, paru en janvier 1834. Il s'agit d'une vue de la "chambre basse", comme la nomme malicieusement l'explication", dont le cadrage semble isoler le juste milieu. Le trait saillant de la caricature est évidemment le point de vue adoptée par le dessinateur, et, du même fait, par le spectateur : vus de dos, les parlementaires, au moment de s'asseoir, exposent leur postérieur au premier plan de l'image. L'expression "parlement croupion" se trouve ainsi prise au pied de la lettre et mise en image sans ménagement. "Croupion", qui traduit l'anglais "rump" dans "Rump Parliament", surnom donné par les adversaires de Cromwell au "Long parliament", se dit par extension "d'un organisme politique qui n'est plus que le résidu d'un autre qui était réellement représentatif" (Dictionnaire historique de la langue française, sous la dir. d'Alain Rey, tome 1, p. 964). Selon Jurgen Döring, l'auteur reprend d'ailleurs ici une idée du caricaturiste anglais Doyle. "C'est avec ces croupions dévoués, écrit l'explication, bien dressés à fonctionner par assis et levé, que le ministère bat l'opposition, et que de plus il bat monnaie. L'aspect sous lequel les honorables sont ici représentés est donc celui sous lequel ils s'offrent le plus souvent à l'admiration et à l'estime de leurs concitoyens, carc'est ainsi qu'ils font face aux arguments de l'opposition". Une planche parue dans "La Caricature" (15 décembre 1831, Planche 118), avait pour titre "Mr Croupion" et s'en prenait à la figure de Louis-Philippe. C'est ici le système parlementaire qui est dévalorisé par l'image, réduit au "mécanisme du croupion". Le titre de la planche transforme en partie cette caricature du système en attaque ad hominem, "l'éloquence fulchironne" étant sans doute celle de Jean-Claude Fulchiron, député conservateur du Rhône (voir son portrait par Daumier, "Mr Fulchir...", paru dans "La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique", Tome 6, 16 mai 1833, Planche 273).

Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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