Delphine de Nucingen, Anastasie de Restaud et Goriot

Zoom
Delphine de Nucingen, Anastasie de Restaud et Goriot
Maison de Balzac / Roger-Viollet
X
Zoom
Autre visuel (1)
Père - Paternité
Delphine de Nucingen, Anastasie de Restaud et Goriot
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL 99-138
Delphine de Nucingen, Anastasie de Restaud et Goriot

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.2 cm
  • Largeur : 9.1 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration pour Le père Goriot, Etudes de moeurs, Scènes de la vie privée de La Comédie humaine 6, volume 6, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.461

Description iconographique

Le Père Goriot reçoit ses deux filles, Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Elles sont toutes deux très apprêtées. Delphine se trouve mal et s’évanouie sur une chaise, son père pose sa main sur son épaule.Extrait du roman Le Père Goriot, par Honoré de Balzac : « - Bonjour, mon père, dit la comtesse en entrant. Ah ! te voilà, Delphine. Madame de Restaud parut embarrassée de rencontrer sa soeur.-- Bonjour, Nasie, dit la baronne. Trouves-tu donc ma présence extraordinaire ? Je vois mon père tous les jours, moi.-- Depuis quand ?-- Si tu y venais, tu le saurais.-- Ne me taquine pas, Delphine, dit la comtesse d'une voix lamentable. Je suis bien malheureuse, je suis perdue, mon pauvre père ! oh ! bien perdue cette fois !-- Qu'as-tu, Nasie ? cria le père Goriot. Dis-nous tout, mon enfant. Elle pâlit. Delphine, allons, secours-la donc, sois bonne pour elle, je t'aimerai encore mieux, si je peux, toi !-- Ma pauvre Nasie, dit madame de Nucingen en asseyant sa soeur, parle. Tu vois en nous les deux seules personnes qui t'aimeront toujours assez pour te pardonner tout. Vois-tu, les affections de famille sont les plus sûres. Elle lui fit respirer des sels, et la comtesse revint à elle.-- J'en mourrai, dit le père Goriot. Voyons, reprit-il en remuant son feu de mottes, approchez- vous toutes les deux. J'ai froid. Qu'as-tu, Nasie ? dis vite, tu me tues... »

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 99-138

Indexation

Theme representé

Sujet représenté

Retour vers le haut de page