Maison en bois appelée le Jambon

Zoom
Maison en bois appelée le Jambon
© Maisons de Victor Hugo / Roger-Viollet
X
Zoom
otros imágenes (1)
Maison en bois appelée le Jambon
Anonyme
Datación
Vers 1864
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Anonyme, dessinateur
Fecha
Vers 1864
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Número de inventario
2015.0.30.3

Información detallada

Autor(es)
Anonyme, dessinateur
Böhm, Auguste (Ypres, 1819 - Ypres, 1891), dessinateur
Fecha de producción
Vers 1864
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Vue:
  • Hauteur : 30.5 cm
  • Largeur : 21.9 cm
Dimensions - Montage ancien:
  • Hauteur : 36.8 cm
  • Largeur : 27.1 cm
Marcas, inscripciones, cuños
Inscription manuscrite - En bas le long du dessin : "d'après A. Böhm dessiné d'après d'après nature en 1842 démolie en 1862. / marché aux Boeufs. maison en bois appelée le Jambon, à côté la prison Civile."
Descripción iconográfica

Vues de maisons anciennes d'Ypres, en Belgique, avant leur démolition.

Comentario histórico

Cet ensemble fait partie du fonds ancien du musée mais son entrée au musée n’a pas été documentée. Ces dessins sont restés longtemps oubliés jusqu’à ce qu’ils soient ré-identifiés en 2015. Ils n’avaient donc pu être vus par Pierre Georgel lorsqu’il en avait postulé l’intérêt dans son article « Le romantisme des années 1860 » introduisant sa publication de la « Correspondance Victor Hugo – Philippe Burty » paru dans « La Revue de l’Art » (n° 20, 1973), rappelant alors que, dès 1865, J. J. Guiffrey, évoquait ces dessins dans un article, « Les vieilles maisons flamandes de la ville d’Ypres », publié en août dans la « Gazette des Beaux-Arts » (p. 178-186). Ceux-ci attestent en effet, à la fois de la permanence de l’intérêt de Victor Hugo pour « l’archéologie » de l’architecture médiévale mais aussi de son attention au « paysage pittoresque flamand » durant cette décennie des années 1860 qui marque une évolution de son propre dessin par un retour au graphisme. Ces vieilles bâtisses ne sont pas sans lien avec les maisons gothiques que l’on trouve dans certains dessins de Victor Hugo. Les vieux édifices de la ville avaient déjà fasciné Hugo lors de son premier passage à Ypres en 1837, où il écrivait, le 27 août, à sa femme : « Ypres est une ville que j’aimerais habiter. On y trouve les maisons de bois mêlées aux maisons de briques. C’est une sorte de rencontre inattendue de la Flandre et de la Normandie. » En 1864, lors de son voyage annuel sur le continent, Victor Hugo visite de nouveau la ville et note dans son carnet, à la date du 10 octobre : « Un dessinateur prend soin de dessiner toutes les vieilles maisons d’Ypres avant leur démolition. » Ce dessinateur est Auguste Böhm (1819-1891 ; parfois noté « Boehm »), artiste local, s’était fait une spécialité des vues de sa ville dont il dirigeait l’académie. Celui-ci est alors absent d’Ypres mais Hugo rencontre son père F. Böhm. C’est ce dernier qui lui fait parvenir le mois suivant les dessins dont il le remercie dans une lettre datée du 6 novembre 1864 : « […] les onze calques que vous avez la bonne grâce de m’envoyer me sont précieux ; ils me rappellent votre intéressante ville et le beau talent de Monsieur votre fils. Ces charmantes vieilles maisons ne sont pas mortes, elles vivent dans ces dessins excellents. » On ignore qui est l’auteur de ces calques, réalisés en l’absence d’Auguste Böhm. Peut-être s’agit-il d’un élève de Böhm à l’école de dessin de la ville. Ces calques sont d’autant plus précieux que les dessins d’Auguste Böhm que conservait le musée d’Ypres ont été détruits lors de la guerre de 1914-1918.

Áreas temáticas / temas / lugares representados :
Número de inventario
2015.0.30.3

Indización

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109.898)
      • 2e moitié du 19e siècle
        • 3e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Lieu représenté

Retour vers le haut de page