Le Cachot

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Le Cachot
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Quatrevingt-treize (V.Hugo)
Le Cachot
Maillart, Diogène
Datación
En 1876
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Maillart, Diogène (Lachaussée-du-Bois-d'Ecu, 28–10–1840 - Paris, 03–08–1926), dessinateur
Fecha
En 1876
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Número de inventario
374

Información detallada

Autor(es)
Maillart, Diogène (Lachaussée-du-Bois-d'Ecu, 28–10–1840 - Paris, 03–08–1926), dessinateur
Autres titres :
Illustration pour "Quatrevingt-treize" dans l'Edition Hugues (Sous-titre), Cimourdain dans le cachot de Gauvain (Titre ancien (périmé))
Fecha de producción
En 1876
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 56 cm
  • Largeur : 36 cm
Marcas, inscripciones, cuños
Signature - En bas, à gauche : "D Maillart / 76"
Descripción iconográfica

Illustration pour le roman de Victor Hugo « Quatrevingt-treize », 3e partie, "En Vendée", livre 7, "Féodalité et Révolution", chapitre 5, "Le cachot", ce dessin dépeint la conversation entre Cimoudain et Gauvain, précédant l'exécution de ce denrier, s'appuyant sur le début du texte :" Il entra, et la porte resta entr’ouverte derrière lui.Le cachot était ténébreux et silencieux. Cimourdain fit un pas dans cette obscurité, posa la lanterne à terre, et s’arrêta. On entendait dans l’ombre la respiration égale d’un homme endormi. Cimourdain écouta, pensif, ce bruit paisible.Gauvain était au fond du cachot, sur la botte de paille. C’était son souffle qu’on entendait. Il dormait profondément.Cimourdain s’avança avec le moins de bruit possible, vint tout près et se mit à regarder Gauvain ; une mère regardant son nourrisson dormir n’aurait pas un plus tendre et plus inexprimable regard. Ce regard était plus fort peut-être que Cimourdain ; Cimourdain appuya, comme font quelquefois les enfants, ses deux poings sur ses yeux, et demeura un moment immobile. Puis il s’agenouilla, souleva doucement la main de Gauvain, et posa ses lèvres dessus.Gauvain fit un mouvement. Il ouvrit les yeux avec le vague étonnement du réveil en sursaut. La lanterne éclairait faiblement la cave. Il reconnut Cimourdain.— Tiens, dit-il, c’est vous, mon maître.Et il ajouta :— Je rêvais que la mort me baisait la main.Cimourdain eut cette secousse que nous donne parfois la brusque invasion d’un flot de pensées ; quelquefois ce flot est si haut et si orageux qu’il semble qu’il va éteindre l’âme. Rien ne sortit du profond cœur de Cimourdain. Il ne put dire que : — Gauvain !Et tous deux se regardèrent ; Cimourdain avec des yeux pleins de ces flammes qui brûlent les larmes, Gauvain avec son plus doux sourire. "

Comentario histórico

Reproduit p. 453

Áreas temáticas / temas / lugares representados :
Forma de adquisición
Fecha de adquisición
1903
Número de inventario
374

Prolongación

Prolongación

Indización

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109.898)
      • 2e moitié du 19e siècle
        • 4e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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