L'Enlèvement de Proserpine

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L'Enlèvement de Proserpine
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Enlèvement = rapt - Char antique - Cheval - Nu féminin - Femme - Homme - Bouclier - Casque - Mythologie gréco-romaine
L'Enlèvement de Proserpine
Rubens, Pierre Paul
Datación
Entre 1614 et 1615
Museo
Petit Palais - Museo de Bellas Artes de la Ciudad de París
Autor(es)
Rubens, Pierre Paul (Siegen, 28–06–1577 - Anvers (Antwerpen), 30–05–1640), peintre
Fecha
Entre 1614 et 1615
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Ubicación
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 28
Número de inventario
PDUT954

Información detallada

Autor(es)
Rubens, Pierre Paul (Siegen, 28–06–1577 - Anvers (Antwerpen), 30–05–1640), peintre
Fecha de producción
Entre 1614 et 1615
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 38 cm
  • Largeur : 67 cm
Dimensions - Cadre:
  • Hauteur : 36.4 cm
  • Largeur : 85.3 cm
  • Epaisseur : 5.9 cm
Descripción iconográfica

Pour complaire à Vénus, l’Amour tire une flèche dans le cœur de Pluton. Fou d’amour pour la jeune Proserpine, le dieu des Enfers l’arrache alors à sa cueillette de fleurs et l’entraîne dans les Ténèbres qu’il habite.L’histoire de Pluton et de Proserpine est racontée dans les "Métamorphoses" d’Ovide et reprise par Claudien, au Vème siècle. C’est du récit de ce dernier que s’est tout particulièrement inspiré Rubens lorsqu’il reçut la commande d’un grand tableau illustrant l’Enlèvement de la jeune déesse, en 1614-1615. Ce fut la première occasion pour le peintre de traiter ce thème. L’esquisse, qui seule témoigne de ce que fut le tableau achevé, détruit lors d’un incendie en 1861, traduit toute la fougue de Pluton et la violence de l’enlèvement. Les chevaux lancés au galop, la jeune femme qui renverse son panier de fleurs dans sa chute et le corps renversé de Proserpine insistent, non sans visée moralisatrice, sur la fragilité des femmes.Le traitement de "L’Enlèvement de Proserpine" procède de la touche nerveuse et rapide, caractéristique de la peinture de Rubens à son retour de Rome. Les lignes sont dynamiques et les corps en mouvement. Lorsque Philippe IV d’Espagne lui commande à nouveau ce sujet en 1636, Rubens réutilise la composition de 1614-1615, mais la retourne et resserre le cadrage sur les figures (P. P. Rubens, "Le Rapt de Proserpine", Madrid, Musée du Prado), donnant ainsi l’illusion que Pluton pourrait être stoppé, alors que tout espoir est perdu dans l’esquisse du Petit Palais.L’esquisse peinte prenait une place importante dans le processus de création du maître. Elle permettait au commanditaire de valider ses projets de composition. Perçues comme l’expression brute de l’inspiration artistique, ces « esquisses-modèles » plurent très tôt aux collectionneurs, ce qui a permis d’en conserver quelques unes.

Comentario histórico

Vers 1614, Rubens reçut la commande d’un tableau représentant l’Enlèvement de la déesse Proserpine. La peinture du Petit Palais en est l’esquisse et l’unique témoignage de ce que fut l’œuvre achevée, puisque celle-ci se trouvait dans la collection du duc de Malborough, au château de Blenheim qui prit feu en 1861."L’Enlèvement de Proserpine" est passé par plusieurs ventes publiques : la Vente Trouard, à Paris, le 22 février 1779, cat. n°94 (vendu 600 livres) ; la Vente Lebrun, à Paris, le 11 avril 1791, cat. n°72 (vendu 770 livres à de Castelmore) ; la Vente de Castelmore, à Paris, le 20 décembre 1791, cat. n°45. Lors de cette dernière vente, Alexandre-Joseph Payet acheta l’esquisse pour le compte du président Haudry, pour la somme de 840 livres.En 1800, le tableau se trouvait toujours dans la collection Haudry et fut vendu, le 4 août, à Orléans, par le marchand Henry, au cardinal Joseph Fesch. Il était présenté dans la « Camera di Rubens », au Palais Falconieri, à Rome. Après à la mort du cardinal, ses collections furent inventoriées et vendues. "L’Enlèvement de Proserpine" portait le numéro inv. n°3330 et fut mis en vente à Rome les 17 et 18 mars 1845 (cat. n°200-161). A une date inconnue, l’esquisse rejoignit la collection du professeur Schrakner, à Strasbourg. Puis, celle des frères Dutuit, à Rouen. En 1902, elle est entrée dans les collections de la Ville de Paris, grâce au legs d’Auguste Dutuit. / Cartel : Cette esquisse garde le souvenir d'un grand tableau disparu dans l'incendie du château de Blenheim en 1861. L'épisode de l'enlèvement de Proserpine par Pluton, le dieu des Enfers, est relaté par le poète latin Claudien. Formellement, Rubens s'est inspiré d'un sarcophage du IIème siècle étudié lors de son séjour à Rome.

Forma de adquisición
Nombre del donador, testador o vendedor
Fecha de adquisición
1902
Número de inventario
PDUT954
Ubicación
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 28

Prolongación

Prolongación

Exposiciones

Título
Rubens and his legacy. Van Dick to Cézanne (Londres)
Fechas
01/24/2015 to 04/10/2015
Institución
Royal Academy of Arts
Título
Sensation et sensualité : Rubens et son héritage (Bruxelles)
Fechas
09/25/2014 to 01/04/2015
Institución
BOZAR, Palais des Beaux-Arts (Bruxelles)
Título
Jordaens (1593-1678). La Gloire d'Anvers (Paris)
Fechas
09/19/2013 to 01/19/2014
Institución
Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Título
Ton sur ton. Grisailles, monochromes et camaïeux dans la peinture européenne (Toulouse)
Fechas
03/15/2008 to 06/15/2008
Institución
Musée des Augustins Musée des Beaux-Arts de Toulouse
Título
Petit Palais au Kunsthaus (Zurich)
Fechas
06/09/1947 to 08/31/1947
Institución
Kunsthaus Zürich

Documentación

Indización

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 17e siècle (11.423)
      • 1ère moitié du 17e siècle
        • 1er quart du 17e siècle

Periodo

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

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