Coiffeuse de Madame Hugo

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Coiffeuse de Madame Hugo
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Coiffeuse de Madame Hugo
Anonyme
Datación
Entre 1700 et 1850
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Fecha
Entre 1700 et 1850
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
1314
Coiffeuse de Madame Hugo

Información detallada

Autor(es)
Fecha de producción
Entre 1700 et 1850
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 87 cm
  • Largeur : 77 cm
  • Profondeur : 51 cm
Descripción iconográfica

Cette coiffeuse fait partie d’un ensemble mobiler, datable entre la fin du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle, comprenant trois chaises et deux fauteuils (MVHPOA.346.1 à 5). Ces meubles faisaient probablement partie du décor de la chambre d’Adèle Hugo (mère) à Hauteville House, à Guernesay et furent réinstallés place des Vosges lors de la création du musée en 1903. Réalisée avec un bois clair, probablement fruitier, cette petite coiffeuse est entièrement recouverte de peinture noire rehaussée de motifs en or et en rouge imitant les modèles en laque de Chine, très appréciés en Europe à partir du XVIIe siècle. Pour ce type de décor, l’ébéniste faisait d’habitude appel à un peintre en miniature ou un graveur sur vernis, qui appliquait d’abord quelques couches de peinture sur le support en bois. Puis, il dessinait les motifs, s’inspirant de panneaux de laque chinois et japonais ou recopiant fidèlement leur décor, qu’il recouvrait à l’aide d’un mordant. Après avoir laissé sécher ce dernier, il posait l’or sous forme de feuille, de poudre ou de mixtion. Enfin, il appliquait plusieurs couches de vernis, à savoir une préparation composée de liants et de solvants imitant la laque asiatique. Parmi les vernis produits en Europe à partir du XVIIe siècle, l’un des plus connus demeure le fameux vernis Martin, créé dans l’atelier des frères Martin situé au faubourg Saint-Antoine, le quartier parisien des artisans du bois. Le plateau de la coiffeuse, composé de trois panneaux dont le central porte un miroir, est décoré de paysages, agrémentés de pavillons, de rochers, d’arbres et de cours d’eau, où évoluent plusieurs nobles et enfants, ainsi qu’un couple de canards mandarins figurant sur le panneau de gauche. Ces motifs, en partie réalisés en relief dans le goût de la Chine, sont obtenus à l’aide d’une préparation à base de carbonate de calcium, broyé à l’eau et détrempé à la colle, et recouverte de feuilles et de poudres métalliques denses de différentes tonalités. Les cinq tiroirs sont ornés d’oiseaux, dont des faisans et des canards mandarins, et de branches fleuries, parmi lesquelles on reconnaît des pivoines et des belles de jours. Des pivoines arbustives avec des rochers et des oiseaux, réalisés au travers d’effets de relief plus ou moins accentués, figurent également sur les côtés droit et gauche de la coiffeuse. Sur la façade, les décors des tiroirs sont encadrés de liserés aux motifs japonais de bon augure tels que perles entrelacées (shippōtsunagi-mon) et spirales ou vrilles d’herbes chinoises (karakusa). La source d’inspiration de ces motifs décoratifs a été probablement le mobilier japonais réalisé dans le style dit nanban, qui signifie « barbares du Sud », destiné à l’exportation.

Comentario histórico

Cette coiffeuse a appartenu à Adèle Hugo (mère) et faisait partie du mobilier de sa chambre à Hauteville House. Puis par héritage, propriété succéssive de Jeanne Hugo, Charles Daudet, François Hugo. Cette information provient de deux certificats manuscrits l'un de François-Victor Hugo, l'autre de son frère Jean Hugo délivrés au musée avant la vente aux enchères du bien. Elle fait vraisemblablement partie des objets restitués à la famille après le décès de Jeanne Hugo (épouse Négreponte) qui avait exclu de la donation de hauteville House le mobilier des chambres dont elle avait gardé l'usufruit.

Forma de adquisición
Fecha de adquisición
1971
Número de inventario
1314

Indización

Artista / autor

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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