La fonderie des suifs à l'Hôtel-Dieu
Autor(es):
Demachy, Pierre-Antoine (Paris, 17–09–1723 - Paris, 10–09–1807), peintre
Fecha:
En 1773
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Materiales y técnicas:
Institución :
Número de inventario:
P2824
La fonderie des suifs à l'Hôtel-Dieu
Información detallada
Autor(es):
Demachy, Pierre-Antoine (Paris, 17–09–1723 - Paris, 10–09–1807), peintre
Fecha de producción:
En 1773
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Materiales y técnicas:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 24.5 cm
- Largeur : 32.3 cm
Dimensions - Cadre:
- Hauteur : 34.5 cm
- Largeur : 41 cm
- Epaisseur : 5 cm
Forma de adquisición:
Fecha de adquisición:
2008
Institución:
Número de inventario:
P2824
Indización
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 18e siècle (19.210)
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354.755)
- Peinture (7.269)
Matériaux et techniques
- Techniques (289.819)
- Technique peinture (6.515)
- Peinture à l'huile (6.175)
- Technique peinture (6.515)
- Matériaux (144.094)
- Matériau d'origine végétale (91.525)
- Toile (matériau) (3.628)
- Matériau d'origine végétale (91.525)
La toile représente la salle du vieil Hôtel-Dieu où était fondu le suif (graisse animale) pour la confection des chandelles. Elle était située au niveau de la Seine, sous l’une des grandes salles communes de l’hôpital, la salle de l’Infirmerie ou salle Saint-Jean. On voit à droite, surmontant un imposant foyer, la grande cuve où était fondu le suif. L’identification du lieu est certaine car Demachy a aussi réalisé une gouache montrant la même salle d’un autre point de vue, qui est heureusement accompagnée d’une légende explicite : « La fondrie de L’hotel Dieu où le feu a pris en 1773 » On sait en effet, par des témoignages de l’époque, que l’incendie du 30 décembre 1772, qui détruisit de fond en comble une grand partie des bâtiments du vieil hospice « prit vers une heure du matin, dans l’endroit où l’on fait la chandelle et où l’on met les suifs. » L’émotion provoquée par l’événement est à l’origine d’une riche iconographie montrant les ruines ; on connaît par exemple de nombreux dessins de Gabriel de Saint-Aubin ou d’Hubert Robert.