La chatte Grise, mère de Mouche, écoutant Phèdre
Creator(s):
Vacquerie, Auguste (Villequier, en 19–11–1819 - Paris, en 19–02–1895), photographe
Dates:
Avant 13–07–1853
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Place/s of Execution:
Institution :
Museum number:
2777FOL17
La chatte Grise, mère de Mouche, écoutant Phèdre
Detailed informations
Creator(s):
Vacquerie, Auguste (Villequier, en 19–11–1819 - Paris, en 19–02–1895), photographe
Vacquerie, Auguste (Villequier, en 19–11–1819 - Paris, en 19–02–1895), homme ou femme de lettres - Ecrivain
Autre titre :
Album Allix ou Souvenir de Marine Terrace (Group title)
Production date:
Avant 13–07–1853
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Place/s of Execution:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 5 cm
- Largeur : 10 cm
Dimensions - Page - Folio:
- Hauteur : 25.5 cm
- Largeur : 34 cm
Description:
Tirage sur papier salé contrecollé sur le folio 17 de l'album, au centre du folio entouré par des inscriptions de part et d'autre
Markings, inscriptions, punches:
Inscription - Au recto, à l'encre brune : "Dans ce noir corridor de la Conciergerie / Le soir, seul, la fraîcheur des grilles sur mes mains, / Non, je n'étais pas seul, ô ma chatte chérie, / Quand tu tournais sur moi tes grands yeux presque humains. // Dans ce bouge où jamais le soleil ne pénètre, / Parmi les noirs voleurs et les guichetiers durs, / C'était étranger et doux de voir qu'on pouvait naître, / Et jouer, et porter, si petit, ces gros murs. // Ca mettait des rayons de gaieté dans cette ombre, / Et les geôliers bourrus, s'ils tenaient à passer, / Et les voleurs sanglants, dans le le corridor sombre, / Regardaient à leurs pieds, de peur de te blesser. // Mais après la prison, l'exil, prison inverse, / Car être en exil c'est être en prison dehors. / Après les murs épais qu'aucun effort ne perce, / Le vent et le soleil et la mer à pleins bords. // Mais toi, tu fus toujours la même. Aux heures mornes, / Quand, le froid de janvier me donnait le frisson, / Sur la terasse au bord de l'océan sans bornes, / L'ouragan aux cheveux, le vide à l'horizon, // Je songeais à ma mère, à ma soeur, à Meurice, / A mon pauvre pays sans honneur et sans loi, / Tu venais brusquement, chère consolatrice, / Et pendant un instant, je ne songeais qu'à toi. // Oh ! Moi qui crois que lieu nulle part ne s'arrête, / Et qui suis frère à tout au monde. Moi qui crois / que la bête est dans l'homme et l'homme dans la bête / Que des fois, mon regard dans le tien, que des fois, // J'ai vu, ma chère, en toi comme une âme captive, / Comme un enfant qui n'a que des pleurs pour ses maux, / Comme un ami trop loin pour que sa voix arrive, / Dont on entend le cri sans distinguer les mots. // Et je t'ai franchement pleuré, et c'est à peine / si je n'ai pas encore de l'eau sous plus d'un cil. / Mais cette mort était digne d'être la tienne, / Qu'étant née en prison tu sois morte en exil. // Auguste Vacquerie // Jersey, 13 Juillet 1853."
Inscription - Au recto, au crayon graphite, en bas à droite : "fo17"
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Person / Character depicted:
Acquisition method:
Acquisition date:
29–11–2000
Institution:
Museum number:
2777FOL17
Is part of:
Continuation
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109,898)
- 2e moitié du 19e siècle
- 3e quart du 19e siècle
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109,898)
Period
Type(s) d'objet(s)
- Type de support / matériau (277,754)
- Photographie (77,000)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Photographie (74,361)
- Album (3,289)
- Album photographique (1,076)
Matériaux et techniques
- Techniques (289,819)
- Technique photographie (59,630)
- Positif (57,980)
- Positif monochrome (56,483)
- Tirage noir et blanc argentique (54,472)
- Tirage sur papier salé (1,606)
- Tirage noir et blanc argentique (54,472)
- Positif monochrome (56,483)
- Positif (57,980)
- Technique photographie (59,630)
Lieu d'exécution / réalisation
- Europe (171)
- Europe de l'Ouest (4)
- Royaume-Uni (4)
- Iles Anglo-Normandes (3)
- Jersey (607)
- Iles Anglo-Normandes (3)
- Royaume-Uni (4)
- Europe de l'Ouest (4)
Poème qui traduit la grande solitude de l'auteur alors en exil par une vision animiste où il considère sa chatte comme un être humain, en s'adressanr à elle comme à une femme.