Il museo effimero della moda [Galleria del Costume, Palazzo Pitti, Florence, Italy 13.06.-22.10.2017] [Printed document] / Olivier Saillard; Fondazione Pitti immagine discovery (Italy),; Museo della moda e del costume (Florence, Italy)

Date
2017
Copie(s)
GALB6158 - Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris : Disponible.
Il museo effimero della moda [Galleria del Costume, Palazzo Pitti, Florence, Italy 13.06.-22.10.2017]

Detailed informations

Date
2017
Country
Italie
Description

155 p. + 1 fascicule (23 p.), ill. en coul., couv. ill. en coul., 32 cm

Language(s)
ISBN
9788831728409
Bibliographical form
Abstract

Cette publication accompagne l'exposition « Le musée temporaire de la mode » dans la Galerie des costumes du Palais Pitti de Florence, du 14 Juin au 22 Octobre 2017.La particularité du musée éphémère réside dans ses nouvelles conceptions de mise en scène et de contenu thématique. L'exposition, dans dix-huit salles, présentera près de 200 objets : vêtements et accessoires , datant du milieu du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Pour beaucoup, ce sera la première fois qu'ils seront retirés de leurs boîtes de stockage, d'autres seront exposés pour la dernière fois avant d'être remis dans les archives en raison de leur fragilité. Les vêtements ont été créés par les couturières et les ateliers de mode les plus prestigieux du monde, de Florence à Rome, Milan, Paris et New York : Worth ,Mariano Fortuny; Rosa Genoni; Atelier Emilio Schubert, Rome; Roberto Capucci, Vionnet; Irene Galitzine, Rome; Elsa Schiaparelli; Jole Veneziani; Biki, Maison Romana d'Alta Moda Carosa, Nina Ricci, Gianfranco Ferré et Christian Lacroix. Les modèles contemporains sont également bien représentés par des acquisitions récentes du Palais Galliera, présentées pour la première fois ici à Florence et des objets de la collection Palazzo Pitti. sélections des dernières collections de Gucci, Margiela, Bless, Fendi, Armani, Valentino, Prada, Dolce & Gabbana, John Galliano et LanvinSommaire : http://catdir.loc.gov/catdir/toc/casalini16/4142235.pdf :Eike Schmidtil potenziale della moda , Andrea Cavicchi Alla ricerca di una breve eternità, Claudio Marenzi una necessaria inattualità, Olivier Saillard apparizioni al museo, Caterina Chiarelli frivolo fuggevole mai eterno, Nelly Kaprièlian a lungo mi sono immaginata, Marie Colmant memorie de vita, Angelo Flaccavento frivoleggio ergo sumI lo spirito del tempoII ColoneIII L’abandonoIV Declino & conservazioneFascicule de 30 p. en anglais : traduction des textes du cataloguehttp://www.numero.com/fr/mode/olivier-saillard-inaugure-le-premier-musee... NUMERO 28 interview par Cloé Fage« Je souhaitais faire une exposition sur le temps qui passe, sur les modes qui apparaissent et disparaissent, et inversement, sur les vêtements qui restent. Je souhaitais poser l’équation jamais résolue entre l’engouement pour des modes fugitives et les vêtements éternels qui constituent les collections patrimoniales de mode. L’exposition qui résulte de ce vœu est éphémère, tout comme ce nouveau concept de musée que j’ai inventé afin qu’il soit plus mobile, malléable, adaptable à différents lieux, apparent à certains moments et s’évanouissant à d’autres.Le projet du Musée éphémère de la mode est parti du constat qu’il n’existe pas de musée strictement dédié à la mode en Italie. Plus qu’un regret, je pense que c’est une chance pour réinventer aujourd’hui un nouveau musée. En réalisant plusieurs expositions en différents endroits, j’ai constaté que les projets étaient plus pertinents dès lors que le vêtement entre en collision, à un moment donné, avec une atmosphère, une ambiance, un atelier, une sculpture… J’ai ainsi proposé à La fondation Piiti Imagine de créer chaque année, et pourquoi pas plusieurs fois par an, un musée éphémère, accueilli dans un lieu différent à chaque fois. J’ai l’intuition que ce caractère fugace et disparaissant est plus adapté à une réflexion sur la mode. L’exposition concernée pourra concentrer une centaine de vêtements, ou au contraire un seul, de manière à favoriser une intimité de regard. Je me donner la possibilité d’inventer un musée de mode en essayant d’oublier au maximum tout ce que j’ai su y faire ou tout ce que j’ai dû être en mesure de faire.Près de 18 salles et 200 vêtements venant de la Galerie du Costume et de la Mode de Florence sont dévoilés, que trouve-t-on parmi ces pièces ?Il n’y a pas de thème ni de chronologie à cette première exposition. Les vêtements de Comme de Garçons ou de Yohji Yamamoto côtoient une robe Valentino de 1966 ou une robe effrontée du XIXe siècle. Les vêtements gisent sur des chaises autant qu’ils resplendissent sur des mannequins. Une robe Alaïa, véritable œuvre textile et de sculpture est entourée de vestes (mes vestes personnelles) avachies, écroulées, comme dévouées à leur idole. Dans une autre salle, des pardessus amoureux sont suspendus à des patères et s’enlacent sous le regard d’une veste-cage de Jean Paul Gaultier. Une robe de Madaleine Vionnet terriblement fragile gît, pour la dernière fois, à plat sous une paroi de verre. Une autre de Madame Grès, qui fut la robe de mariée dans le film de William Klein Qui êtes-vous Polly Maggoo ? se repose, elle aussi. Avec le temps, la poussière s’est invitée sur le blanc pour créer aujourd’hui une couleur secrète. Une robe longue de Redfern de la fin du XIXe resplendit sous le velours noir. Allongée comme un gisant, elle montre une doublure intérieure rose chair entièrement déchirée par le temps. Plus qu’une robe, c’est un vestige de robe, qui s’apprécie comme une fresque… en plusieurs endroits le visiteur peut rencontrer des œuvres de Armani, Chanel, Dior, Dolce & Gabbana, Galliano, Fortuny, Lacroix, Lang, Miyake, Prada, Worth… mais aussi des vêtements non griffés qui se montrent pour eux-mêmes sans le détour d’un logotype… »

Continuation

Continuation
Copie(s)
GALB6158 - Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris : Disponible.

Indexation

Éditeur / Imprimeur

Mots-clef géographiques

Retour vers le haut de page