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CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Enigme
Grandville
Dating
En 1834
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Dates
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique

Detailed informations

Creator(s)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Group title)
Production date
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.5 cm
  • Largeur : 27.1 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur :  cm
  • Largeur :  cm
Description

Planche H.T. parue dans "La Caricature politique, morale, littéraire et scénique" du 9 janvier 1834 (volume 7, Planche n°350)

Markings, inscriptions, punches
Inscription - [sans titre] ; légende en bas au centre : « Enigme. // Sur ma tête j’ai mainte abeille // Une poire pour chef, une plume à l’oreille, // La même qui signa la proclamation adressée // Aux Français, après l’invasion, // A la place de col, sur mon larinx [larynx] j’applique // Du derniers des Condés la cravatte historique // Un sac de mille francs me tient lieu d’abdomen // Une truelle en fer représente ma main // Et l’autre d’une équerre offrant la ressemblance // Avec un vieux rifflard sur mon ventre s’avance // Des bastilles, le plan me sert de tablier, // Le fond de ma culotte est une auge à mortier // La charte vérité, sur mon dos accrochée // La sainte Marseillaise au balcon écorchée // Figurent mes deux bras au bout des quels [desquels] on voit // Un feutre où s’imprime la crasse de maint doigt // Sous l’épine dorsale au sacrum on découvre // Deux pavés enlevés sur les tombeaux du Louvre. // Enfin sur deux clysoirs je meus à reculons // Deux angles de canule en guise de talons. » ; indications : en ht à gche : « La caricature (Journal) N°166. », en ht à dte : « Pl. 350. »
Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte : « J.J.G. & A.D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]
Inscription - La pl. se moque également de ce qu’elle considère être le vide des discours du roi : il porte sur son bras une feuille contenant uniquement des conjonctions de coordination : « Discours // quoi. que // qui… // …. // Don // …. »
Iconographical description

L'explication invite le lecteur à considérer cette pl. « dans ses détails, mais surtout dans son ensemble ». Il s’agit d’ « un résumé composé de tous les attributs du neuf août ». La légende propose une énigme au lecteur. Il s’agit d’une énigme en rimes posée par Louis-Philippe parlant à la première personne du singulier. Au-dessus de la tête de Louis-Philippe, laquelle est une grosse poire, virevoltent et agacent trois abeilles, incarnations des journaux d’opposition. Une plume d’écrivain se trouve sur la poire. Un sac rempli d’or se trouve à la place du ventre (« 10000 »). La truelle et l’auge à mortier font certainement référence au parallèle établi précédemment par La Caricature entre le roi et un maçon (cf. pl. 70 du numéro 35 ; 30 juin 1831. Cette pl. conduisit d’ailleurs Philipon à comparaitre devant la justice). Un parapluie est fiché en terre face à lui. Il porte un tablier représentant un plan des « Forts // DETACHES » : allusion à la décision du gouvernement de faire construire toujours davantage de fortifications autour de Paris. Un premier projet fut présenté par Soult à la chambre des députés au début de 1833. Mais l’opposition de gche estime que ces fortifications sont plus un moyen de maîtriser les Parisiens que de défendre la ville. La « CHARTE // VERITE // 1830 » est accrochée dans son dos (allusion aux paroles qu’il prononça le 31 juillet 1830 lorqu’il accepta la lieutenance générale du royaume: « La Charte sera désormais une vérité »). Une partition de la Marseillaise, accompagnée des paroles, se trouve accrochée sur son bras. Il tient dans son dos un chapeau haut de forme orné de la cocarde tricolore. A la place du postérieur, deux « PAVES // DE // JUILLET », signifiant par là que Louis-Philippe s’assied, au sens propre comme au sens figuré, sur la révolution de juillet 1830. Enfin, les jambes du roi sont deux seringues à clystère, en référence à la dispersion de manifestants bonapartistes en mai 1831 par Lobau à l’aide de lances à incendie. A l’arrière-plan à gche, un moulin posé sur une plate-forme défendue par des canons.

Person / Character depicted
Acquisition method
Acquisition date
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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