Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française.

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Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française.
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
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Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française.
Anonyme
Dating
Vers 1788 — 1798
Museum
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Creator(s)
Anonyme, graveur
Dates
Vers 1788 1798
Century
Type(s)
Materials / Technique
Museum number
G.28821
Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française.

Detailed informations

Creator(s)
Anonyme, graveur
Basset, Paul André (Paris, 09–1759 - Paris, 04–01–1829), editeur
Autres titres :
Marie Anne Charlotte Corday ci devant Darmans âgé de 25 ans Assassin de Marat. Ecrivant sa dernière lettre à son Pere. [sic] (Inscribed title), Juillet 1793 : la séparation de la reine et du Dauphin à la chute de Mayenne (Serie's title)
Production date
Vers 1788 1798
Century
Type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Coup de planche:
  • Hauteur : 21.5 cm
  • Largeur : 31.6 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 32.5 cm
  • Largeur : 50 cm
Markings, inscriptions, punches
Inscription concernant le titre - Au recto de la gravure, en bas, imprimée à l'encre noire : "MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY ci devant DARMANS âgé de 25 ans Assassin de Marat / Ecrivant sa dernière lettre à son Pere". \ impression
Lettre - Au recto de la gravure, en bas, complainte imprimée à l'encre noire : "Pardonnez moi mon cher Papa, d'avoir disposé de mon éxistence sans votre permission; j'ai vengé bien d'innocentes victimes ; j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran. Si / j'ai cherché à vous persuader que je passois en Angleterre, c'est j'espérais garder l'incognito, mais j'en ai reconnu l'impossibilité. Jespère que vous ne serez point tourmenté ; en tout cas je crois que vous auriez des défenseurs / à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulce : un tel attentat ne permet aucune défense, c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort : la cause en est belle. J'embrasse / ma soeur, que j'aime de tout mon coeur, ainsi que tous mes parens. N'oubliez pas ses vers de Corneille : Le crime fait la honte, et non pas l'echafaud, / C'est demain à huit heures, qu'on me juge. Ce 16 Juillet. - A Monsieur Monsieur d'Armont, rue de Begle, / Au dos est écrit / à Argentan departement de l'Orne". [sic]. \ impression
Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, en bas au centre, imprimée à l'encre noire : "Se vend à Paris, chez Basset, Md d'Estampes, rue St Jacques, au coin de celle des Mathurins." \ impression
Tampon - Au recto de la gravure, au centre à droite, tampon à l'encre violette : "VILLE / DE / PARIS" (Cf. Lugt suppl. 2012c : tampon apposé en 1880-1900). \ impression
Numéro d'inventaire - Au recto de la gravure, en bas à droite, manuscrit au crayon gras : "G. 28821". \ Inscription au crayon
Date - Au recto de la gravure, en haut à droite, mansucrit au crayon : "16 juillet". \ Inscription au crayon
Iconographical description

Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à sonpère, 16 juillet 1793. Révolution française.Scène dans un intérieur carcéral, potrait de l'assassin en détention. Mobilier, table, cruche, chaise, robe à rayure, chapeau, feuille inscrite : "Pardonnez / moi / mon / cher / papa", grilles, plume, lit, garde armé d'un fusil à baïonnette.

Historical background

Cette estampe fait partie d'une suite avec CARG028807.

Acquisition method
Museum number
G.28821

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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