Révolution française. Evangile de la Liberté. Adressé à l'Etre suprême, par les Sans-Culottes de la République Française. La Nation et la Loi. Texte orné d'une vignette.

Inscription - Au recto de la gravure, crédo imprimé dans la colonne de droite: "CREDO / Je crois à la nouvelle République Fran- / çaise, une et indivisible, à ses loix et aux / droits sacrés de l'homme, que le peuple / Français a reçus de la Montagne sacrée de la / convention qui les a crées. Les droits sacrés / de l'homme et les loix avoient beaucoup / souffert entre les mains des traîtres ; mais / ceux-ci sont tombés sous la faulx de la guil- / lotine, et ont été entérrés. / Je crois que parce moyen, les tyrans armés / contre nous se prosterneront avec leurs / hordes, pour adorer respectueusement les / droits de l'homme donnés par la convention. / je crois que les sans-culottes, qui sont / morts pour la patrie et pour les droits sacrés / de l'homme, sont assis à la droite du pere / de tous les êtres, et bénissent leurs frères, / qui se vengent sur les hordes des tyrans. / je crois que la Sainte Montagne des Fran- / çais s'est purgée dse traîtres. / Je crois que les législateurs du peuple / Français ne dicontinueront point de lancer / la foudre contre l'Europe, jusqu'à ce que / soient écrasés les tyrans qui nous font la / guerre. / Que le peuple Européen, sortant de sa l'é- / thargie coupable, reconnoisse les droits de / l'homme, pour lesquels les vrais enfans de la / France ont juré de vivre et de mourir. / (...)" Suite du credo, occurence suivante. \ impression

Cachet - Au recto de la gravure, en haut à droite, cachet imprimé à l'encre noire de forme ovale avec les initiales entrelacées : "A.B." \ impression

Inscription - Au recto de la gravure, imprimée à l'encre noire, début du texte, colonne de gauche : "O pere de lumiere ! éternelle puissance, / toi qui fait marcher le soleil devant la liberté, / pour éclairer les augustes travaux ! Toi qui / donnas aux uns des chaînes et des vertus, / aux autres des trésors et des vices, toi seul / à qui nous devons des hommages, toi qui nous / donna le courage de rompre nos fers et de / punir le crime ; toi à qui nous parlons debout, / pour ne point avilir ton ouvrage, et nous / approcher de ces globes célestes que tu fais / rouler sur nos têtes ; toi qui te caches, sans / doute, sous les traits de la liberté, puisqu'elle / est l'âme de toutes les vertus, c'est à elle seule / que désormais les républicains adresseront / leurs voeux et leur amour ; tu l'as placé dans / nos coeurs. Ah ! tu y vis, tu y respires avec / elle ; c'est toi, c'est elle. // C'est vous qui nous préparez des succès ; / c'est vous qui développez notre énergie, notre / courage, et prenez soin de notre gloire ; c'est / vous qui nous conduisez au combat et nous / ramenez vainqueurs; c'est vous qui tenez le / niveau sur l'humanité et qui laissez tomber / le glaive des vangeances sur les têtes de / l'hydre qui cherche à se reproduire en vou- / lant s'élever au-dessus de la ligne de démar- / cationssur laquelle sont écrits ses mots: / EGALITE. FRATERNITE. L'éternel et la liberté, / habitent sans-doute les célestes voutes, d'où / (...) Suite, occurrence suivante. \ impression

Inscription - Au recto de la gravure, dans la colonne de droite, conclusion du credo par un quatrain imprimé à l'encre noire : "Tremblez tyrans, tremblez esclaves, / Traîtres échappez à nos coups ; / La France est couverte de braves, / Qui saurons mourir comme nous." [sic]. \ impression

Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, sous le cader en bas, imprimée à l'encre noire : "Chez CARRET, rue Marat, N)7, à Commune affranchie". \ impression

Numéro d'inventaire - Au recto de la gravure, en bas à droite, manuscrit au caryon gras : "G.29067". \ Inscription au crayon