Bacchante

Zoom
Bacchante
Paris Musées / Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais
X
Zoom
Other visual (1)
Mythologie gréco-romaine - Scène dionysiaque - Bacchante - Ménade - Nu féminin - Femme - Raisin - Ivresse
Bacchante
Clésinger, Auguste (Jean-Baptiste Auguste Clésinger, dit)
Dating
Fin 1847 et 1848
Museum
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Creator(s)
Clésinger, Auguste (Jean-Baptiste Auguste Clésinger, dit) (Besançon, 22–10–1814 - Paris, 06–01–1883), sculpteur
Dates
Fin 1847 et 1848
Object type(s)
Type(s)
Materials / Technique
Location
Petit Palais Rez-de-Jardin Salle 04 socle 01
Museum number
PPS1345(A)

Detailed informations

Creator(s)
Clésinger, Auguste (Jean-Baptiste Auguste Clésinger, dit) (Besançon, 22–10–1814 - Paris, 06–01–1883), sculpteur
Production date
Fin 1847 et 1848
Object type(s)
Type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 56 cm
  • Largeur : 200 cm
  • Profondeur : 82 cm
Markings, inscriptions, punches
Signature et date - Signé et daté : " A.J. Clésinger 1848"
Iconographical description

Bacchante, prêtresse du culte de Bacchus, nue et couchée

Historical background

Au Salon de 1847, la Femme piquée par un serpent (Musée d’Orsay) du jeune Clesinger fait scandale. Les critiques attaquent l’oeuvre tant sur le plan moral que technique. L’indécence du sujet - une femme nue se tordant sur un lit de roses, un serpent s’enroulant autour de son poignet -, est en effet rehaussé par le traitement exagérément réel des chairs, inspiré dit-on d’un moulage sur nature des formes généreuses d’Apollinie Sabatier, célèbre demi-mondaine amie des artistes romantiques. Pour apporter un démenti à cette dernière accusation, Clesinger sculpte dès la fin de l’année 1847 cette Bacchante couchée, variante un peu plus grande que nature de la Femme piquée par un serpent. L’œuvre exposée au Salon de 1848 est ainsi commentée par Théophile Gautier, romancier et critique d’art proche de Mme Sabatier : « c’est le pur délire orgiaque, la Ménade échevelée qui se roule aux pieds de Bacchus, le père de liberté et de joie […] Un puissant spasme de bonheur soulève par sa contraction l’opulente poitrine de la jeune femme, et en fait jaillir les seins étincelants… ». Il conclut son article en l’appelant « un des plus beaux morceaux de la sculpture moderne ».Le terme « moderne » nous étonne aujourd’hui : il désigne sans doute à la fois l’approche réaliste du sculpteur et l’exagération proprement romantique du mouvement de torsion.La Bacchante obtient une médaille de première classe et procure au sculpteur le titre de Chevalier de la Légion d’honneur, sans pour autant faire l’unanimité dans la critique. Lors de sa présentation à l’Exposition universelle de 1851, le jury anglais déplorera une imagination « pervertie, mise au service d’une sensualité de bas étage ».A. S. / Cartel : La Bacchante est une variante de la Femme piquée par un serpent (musée d'Orsay), grand succès de scandale du Salon de 1847. La jeune femme qui pose est Apollonie Sabatier, dont la beauté et l'esprit séduisirent artistes et poètes tels Théophile Gautier ou Charles Baudelaire. Clésinger, un temps son amant, s'est inspiré d'un moulage sur nature pour réaliser ce voluptueux morceau de sculpture qui annonce par son audace les nus féminins de Rodin.

Acquisition method
Acquisition date
1922
Museum number
PPS1345(A)
Is part of
Location
Petit Palais Rez-de-Jardin Salle 04 socle 01

Continuation

Continuation

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109,898)
      • 1ère moitié du 19e siècle
        • 2e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

Retour vers le haut de page