Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 février dimanche matin 10h 1848

Zoom
4 visuals See
CC0Download
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 février dimanche matin 10h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Others visuals (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 février dimanche matin 10h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 06–02–1848
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 06021848
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a8044
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 février dimanche matin 10h 1848

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 06021848
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 6 février [1848], dimanche matin, 10 h.Bonjour, mon Toto bien aimé, bonjour. Il paraît que tu as pu ouvrir la porte sans l’aide de Suzanne qui du reste prétend ne l’avoir fermée qu’au pène. Quant à moi le sommeil me tournait tellement sur le cœur dans ce moment-là, qu’il m’aurait été impossible de venir à ton secours. Une fois que je suis vaincue par le sommeil je ne suis plus bonne à rien car il me semble que je vais mourir tant mon cœur est noyé. J’espère que tu n’auras pas eu trop de peine pour fermer la porte cette nuit. Tu penses qu’à travers mon sommeil douloureux j’étais préoccupéea de cette pensée, ce qui fait qu’en somme j’ai horriblement mal dormi. Pour comble d’infortune le bois qui n’était pas éteint a roulé sur le devant du foyer et quand je m’en suis aperçue j’étais suffoquée par la fumée. Je me suis relevée croyant le feu à la maison. Enfin j’ai passé une nuit atroce et dont je me ressens ce matin. Pour en finir avec mes tribulations je te dirai que ma pendule s’est cassée d’elle-même cette nuit et qu’elle ne va plus. C’est la chaîne probablement qui s’est rompue car on la monte sans fin et le balancier ne fait plus mouvoir les aiguilles. J’espère qu’en voilà des ennuis. Il faudra joliment m’aimer pour me rabibocher.JulietteMVH, 8044Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertauxa) « préocupée ».
Acquisition date
01121967
Museum number
a8044

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page