Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 janvier lundi après midi 2h 1/2 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 janvier lundi après midi 2h 1/2 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 janvier lundi après midi 2h 1/2 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 24–01–1848
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 24011848
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a9017
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 janvier lundi après midi 2h 1/2 1848

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 24011848
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 24 janvier [1848], lundi après-midi, 2 h. ½Je m’étais bien trompée, mon adoré, en pensant que je serais revenue à midi. À midi ¼ le corps entrait seulement à l’Église [1]. Enfin voici la dernière cérémonie de ce monde accomplie pour cette pauvre vieille femme. Que Dieu lui fasse un doux accueil. Malgré la chaufferettea que m’avait prêté la donneuse d’eau bénite je mourrais de froid et je suis revenue avec un mal de tête hideux. Dans ce moment-ci surtout je suis comme une hébétée. J’espère que cela ne durera pas et que cela tient à mon séjour trop prolongé dans l’Église qui, par parenthèse, est la plus glaciale de tout Paris. D’ailleurs si tu viens de bonne heure tout sera oublié et guéri. La question est que tu m’apportes le remède bien vite. Cher petit homme, mon Toto adoré, je serai bien contente quand tu auras fini ton travail. D’abord pour toi, bien pour toi, mon pauvre homme et un peu pour moi qui ai bien besoin de tes baisers, de tes sourires et de ton amour. Malheureusement nous n’en sommes pas encore près. Mais cela ne m’empêche pas de le désirer. Il faut bien que je mette quelque chose sur ces longues journées solitaires pour les égayer un peu. J’y mets l’espoir d’un bonheur encore bien lointain mais en qui j’ai confiance parce que c’est de toi qu’il me viendra.JulietteMVH,a 9017Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertauxa) « chauffrette ».Notes[1] Ce jour-là ont lieu les obsèques de Mme Burgot.
Acquisition method
Acquisition name
Acquisition date
16061976
Museum number
a9017

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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