Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 novembre dimanche midi 1/4 1849

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 novembre dimanche midi 1/4 1849
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 novembre dimanche midi 1/4 1849
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 07–11–1849
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 07111849
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a7997
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 novembre dimanche midi 1/4 1849

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 07111849
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.8 cm
  • Largeur : 13.2 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 7 novembre [1847], dimanche, midi ¼Je te verrai bientôt, mon doux adoré, cela suffit pour m’empêcher de ressentir l’influence de cet affreux et lamentable temps brumeux. Partout où tu es avec moi il fait beau. Que je te voie, et je suis la plus heureuse des femmes.Au reste depuis hier j’ai pour divertissement les bredouillements de Suzanne voulant redire après moi la fameuse plaisanterie de Méry sur le comte Roederer [2]. Voici comment Suzanne y parvient : Roederer ton air Roederer redesserre notre père trop expert tu nous perdsa. Ceci avec des yeux fixes et sortis de la tête, et les dents ayant l’air de mâcher du verre cassé. Ce stupide exercice n’a pas manqué une seule fois son effet depuis hier, tant elle y met d’action et de feu et d’impatience. Cet amusement n’est pas beaucoup plus drôle que celui du perroquet d’Antony Deschamps [3], mais cela suffit à me faire rire aux larmes. On n’est pas parfait.Je t’attends, mon Toto, et je me dépêche d’en finir avec mon ménage pour rester auprès de toi le plus de temps possible. D’ici là, je pense à toi, je t’aime, je t’attends, je t’adore et je te baise de toutes mes forces et de toute mon âme.JulietteMVH, α 7997Transcription de Nicole Savya) « perd ».Notes[1] Il faudra encore une bonne semaine pour qu’Adèle Hugo, qui avait contracté la fièvre typhoïde, soit définitivement hors de danger.[2] La plaisanterie du spirituel Méry reste à élucider. Pierre-Louis Roederer (1754-1835) est un étonnant personnage, jacobin dans sa jeunesse, de tous les partis qui se succédèrent ensuite, auteur d’une œuvre politique abondante, épris sur le tard des salons précieux de l’hôtel de Rambouillet. Juliette peut le confondre avec son fils, le baron Antoine-Marie (1782-1865), qui siégeait à la Chambre des Pairs avec Victor Hugo mais qui semble avoir été moins haut en couleur.[3] Antony Deschamps était ami de Gérard de Nerval, autre amateur de perroquets.
Acquisition date
01121967
Museum number
a7997

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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