Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 10 juillet lundi après midi 2h 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 10 juillet lundi après midi 2h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 10 juillet lundi après midi 2h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 10–07–1848
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 10071848
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a8108
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 10 juillet lundi après midi 2h 1848

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 10071848
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 19 cm
  • Largeur : 12.5 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription manuscrite - 10 juillet [1848], lundi après-midi, 2 h.Je ne t’avais pas écrit ce matin, mon chez petit homme, parce que je craignais d’être en retard. Maintenant que je suis rentrée je reprends mon gribouillis et je m’en donne sans compter. Tous les baisers, toutes les caresses que je ne peux pas mettre sur tes yeux et sur tes lèvres je les griffouille sur le papier pour en désencombrer mon cœur. J’ai été bien triste tantôt quand je t’ai eu quitté. Je sais bien que tu m’as promis de venir, mais ta promesse est subordonnée à tant de choses et d’affaires que je n’ose pas y compter. Je te sais gré pour tant d’attention et je t’en remercie avec ce que j’ai de plus doux et de meilleur dans le cœur. Si tu viens ce soir, et je fais des vœux bien ardents pour cela, je serais la plus heureuse des femmes. Si tu ne peux pas venir, ce que je redoute plus que la République et les insurgés, son auguste famille, je serai la plus triste des Juju. Hier et aujourd’hui je n’ai pas la conscience du chemin que j’ai fait après t’avoir quitté ni n’aia le souvenir d’avoir vu un visage humain. Je me suis trouvée à ma porte sans savoir comment tant j’étais absorbée par le regret de te quitter et le chagrin que me cause ton éloignement de la maison [1]. Décidément je ne m’y habituerai jamais, c’est plus fort que moi. Pardonne-moi de te le dire sans cesse mais c’est une idée fixe chez moi et rien ne peut m’en distraire. Je t’aime trop.Juliettea) « ni n’ai pas »1] Après avoir assisté, durant les événements de juin 1848, à l’envahissement de son logement par des émeutiers, la famille Hugo a quitté la place Royale pour s’installer au 5 de la rue de l’Isly, s’éloignant alors de la rue Sainte-Anastase où vit Juliette Drouet.
Acquisition date
01121967
Museum number
a8108

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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