"Miseria"
Creator(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Dates:
Après 1862
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Institution :
Museum number:
102
Detailed informations
Creator(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Production date:
Après 1862
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 12.9 cm
- Largeur : 9.8 cm
Description:
Dessin exécuté au revers d'un fragment de lettre d'un inconnu écrite à Morzine, un 10 juillet.
Markings, inscriptions, punches:
Inscription - En bas, à l'encre brune: "MISERIA" En bas, à droite, à l'encre brune : "Pour le frontispice des Misérables" ("Misérables" est souligné)
Institution:
Museum number:
102
Continuation
Indexation
Artiste / Auteur
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109,898)
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109,898)
Period
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354,755)
- Arts graphiques (252,326)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Dessin (68,090)
Matériaux et techniques
- Techniques (289,819)
- Technique dessin (77,041)
- Plume (arts graphiques) (7,955)
- Lavis (8,288)
- Crayon (42,294)
- Encre (41,087)
- Technique dessin (77,041)
- Matériaux (144,094)
- Matériau d'origine végétale (91,525)
- Papier (74,925)
- Matériau d'origine végétale (91,525)
Ce dessin est très vraisemblablement celui qui fait l’objet d’un véritable feuilleton dans la correspondance échangée entre Victor Hugo et Paul Merucie.Le 22 juillet 1862, Meurice qui a pris une part active à la vérification des épreuves de l’édition parisienne des « Misérables » écrit à Victor Hugo : « C'est le moment de vous parler de quelque chose que vous me devez, depuis l'an dernier, depuis Malines, à savoir : un dessin. Or je voudrais bien que ce dessin fut une première page pour mon exemplaire sur vélin des Misérables, que je ferai relier avec le soin qui convient. Telle est mon ambition. Elle n'est pas mince comme vous voyez. »Le 1er janvier 1863, Victor Hugo adresse son traditionnel dessin de nouvel à Meurice en précisant : « Le 20 août, quatre jours après vous avoir quitté, j'ai fait ce croquis pour vous sur mon petit carnet que vous vous rappelez. Je vous envoie la chose aujourd'hui, en attendant votre frontispice pour les Misérables. C'est même une créance, car c'est le présent diplomatique à vous dû pour la fameuse négociation de la tapisserie de Malines. »Le 6 décembre 1863 Meurice rappelle à Hugo sa promesse : « A propos de rêve, est-ce que vous ne me trouverez pas un créancier bien importun si j'ose vous rappeler que mon exemplaire des Misérables attend toujours pour être relié certain frontispice splendide. Cette grande cariatide de Miseria, je la trouve plus puissante, plus sombre et plus belle que la Melancholia d'Albert Durer. »Le 16 janvier 1866, Meurice remerciant pour l’envoi du dessin de nouvel an évoque encore le frontispice attendu : « Merci pour cette superbe carte d'une si étrange et si vigoureuse poésie. Dans tout ce que touche votre main magique, on sent votre génie et je sens votre cœur. Merci ! Grace a ce beau dessin j'attends patiemment (mais impatiemment tout de même) ma miseria. »Le 31 décembre 1868, le dessin reste toujours dû ainsi que l’écrit Hugo : « Auguste vous remettra mon dessin du 1er janvier. Je n'oublie pas que je vous dois le frontispice des Misérables, je n'oublie pas non plus que je vous aime. »Par la suite, on en trouve plus trace, dans la correspondance publiée, de ce dessin qui ne saurait donc être daté avant 1869.