Démolition de la Bastille, Paris, juillet 1789.
Creator(s):
Lesueur, Jean-Baptiste (Paris, en 1749 - Plailly, en 1826), dessinateur
Dates:
Entre 1789 et 1790
Object type(s):
Type(s):
Institution :
Museum number:
D.9057
Démolition de la Bastille, Paris, juillet 1789.
Detailed informations
Creator(s):
Lesueur, Jean-Baptiste (Paris, en 1749 - Plailly, en 1826), dessinateur
Autre titre :
Démolition de la Bastille (Inscribed title)
Production date:
Entre 1789 et 1790
Object type(s):
Type(s):
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 36 cm
- Largeur : 53.5 cm
Description:
Ensemble de 83 gouaches révolutionnaires connues, dont 73 conservées au musée Carnavalet.
Markings, inscriptions, punches:
Inscription - Au recto du montage ancien, en haut à droite, étiquette manuscrite à l'encre : "3emefeuille" \ Inscription à l'encre
Légende - Au recto du montage ancien, sous la gouache, étiquette avec légende manuscrite à l'encre : " DEMOLITION DE LA BASTILLE. / La Bastille fût attaquée, et prise par le Peuple le 14 Juillet 1789. on se mit tout de suite à la démolir, / ce qui fût fait en peu de temps.". \ Inscription à l'encre
Tampon - Recto: "CARNAVALET"
Acquisition method:
Acquisition name:
Acquisition date:
17–10–1977
Institution:
Museum number:
D.9057
Indexation
Artiste / Auteur
Type(s) d'objet(s)
- Type de support / matériau (277,754)
- Dessin (69,027)
- Discipline (354,755)
- Arts graphiques (252,326)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Dessin (68,090)
La Bastille, où l'on pouvait être interné sans jugement, sur simple lettre de cachet signée du roi, était de ce fait avant tout un symbole de l'arbitraire. Sa démolition, hautement symbolique, commença dès le 17 juillet 1789. L'ensemble des gouaches de Lesueur conservées au musée Carnavalet constitue un témoignage unique de la période révolutionnaire. Sorte de journal en images, la technique dans laquelle il est réalisé, ainsi que son ampleur, laissent supposer une fonction publique, théâtrale ou "muséographique". Ces petits tableaux et - un peu différemment - les textes qui les accompagnent, reflètent les sentiments variés, tantôt enthousiastes, tantôt réprobateurs, de la petitebourgeoisie parisienne face à l'événement et au quotidien révolutionnaires. Scènes historiques, scénettes plus anodines, ou personnages isolés comme des figurines militaires sont saisis avec vivacité, justesse d'observation, sens de la couleur et de la mise en page qui leur confèrent une grande saveur. L'indéniable intérêt documentaire de la série est particulièrement net en ce qui concerne la sans-culotterie, l'armée, les femmes, le costume; mais aussi les mentalités et leur évolution dans la conjoncture politique des années 1789-1806, et ce avec d'autant plus de force que les gouaches ont été peintes immédiatement après l'événement ou le fait qu'elles représentent.