Allons vite, des commissaires, des archers, des prévots, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux, je veux faire pendre tout le monde

Louis-Philippe, vu de dos, joue le rôle d’Harpagon de L’avare de Molière sur une scène de théâtre. Le titre de la pl. est un extrait de la pièce, lorsque Harpagon s’affole du vol de son argent. Cet extrait d’un monologue de la scène 7 de l’acte IV se termine ensuite par les mots « et si je ne retrouve pas mon argent, je me pendrai moi-même après ». Louis-Philippe déguisé en Harpagon lève les bras au ciel en se dirigeant vers le fond du décor dans lequel se trouvent quelques meubles et un coffre. Au premier plan se trouvent les musiciens de l’orchestre, parmi lesquels on peut reconnaître de gche à dte : Dupin à la grosse caisse, Montalivet (?) à la flûte, Thiers au violoncelle, Soult jouant d’un cuivre, d’Argout au violon, Barthe jouant d’un instrument à vent, Guizot jouant de la flûte. Le dernier personnage à dte ainsi que le chef d’orchestre, vus de dos, ne sont pas identifiables. Dans les loges à gche se trouvent le duc d'Orléans, la princesse Adélaïde et la reine Marie-Amélie, et au-dessous, le duc de Nemours et la princesse Louise, reine des Belges. La pl. se moque de ce qu’elle considère être un trait de la personnalité du roi des Français, à savoir une grande cupidité. Tout comme Harpagon, elle le croit alors prêt à tout pour de l’argent.