Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 février samedi matin 9h 1/2 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 février samedi matin 9h 1/2 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 février samedi matin 9h 1/2 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 19–02–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 19021848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a9020
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 février samedi matin 9h 1/2 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 19021848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 19 février [1848], samedi matin, 9 h. ½Bonjour, mon cher petit homme, bonjour mon pauvre bien-aimé, bonjour je t’aime et toi ? J’espère que tu as passé une bonne nuit et que tu es moins inquiet qu’hier et que tous ces jours derniers. J’attends une bonne résolution de ton Charlot et il me semble impossible qu’elle ne vienne pas bientôt. J’attends, je prie et j’espère.Bonjour, mon cher petit [ratichon ?] vous m’avez riffaudé [1] le cœur et cependant que je ne veux pas que n’importe qui vous ESBIGNE [2], dussé-jea vous LIGOTER moi-même comme un [TORTOUSE ?]. Je ne vous lâcherai pas entier ; vous pouvez compter là-dessus et en faire ce que vous voudrez.Avec tout cela vous ne m’avez pas dit si vous auriez séance aujourd’hui dans votre BOCCARD. Il est vrai que cela ne m’aurait pas servi à grand-chose puisque je ne sais pas comment aller vous rejoindre. Tout cela n’est pas très drôle et demanderait un supplémentb de réjouissances publiques et privées. Malheureusement vous n’êtes pas souvent disposé à ce genre de plaisanterie ce qui fait que je regarde trop souvent tourner mon ombre sur mes pieds [3]. Cette occupation peut être très poétique pour une fleur mais elle n’est que très ennuyeuse pour une Juju comme moi. Je ne vous le cache pas au contraire. Je voudrais vous le dire assez pour vous inspirer le désir de varier mes ennuis en m’en donnant de nouveaux. Baisez-moi et ne soyez pas triste ou je vous fiche des coups.Juliettea) « dussai-je ».b) « suplément ».[1] Brûler, incendier.[2] Terme populaire qui signifie « s’échapper ». (Littré)3] Paraphrase du poème écrit pour Juliette Drouet par Victor Hugo « La pauvre fleur disait au papillon céleste… » : « Mais non, tu vas trop loin ! – Parmi des fleurs sans nombre / Vous fuyez, / Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre / À mes pieds. » (Les Chants du Crépuscule, XXVII)
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a9020

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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