Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 5 janvier mercredi matin 9h 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 5 janvier mercredi matin 9h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 5 janvier mercredi matin 9h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 05–01–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 05011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a9014
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 5 janvier mercredi matin 9h 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 05011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 5 janvier [1848], mercredi matin, 9 h.Bonjour, mon doux et bien cher petit homme, bonjour, comment vas-tu ce matin ? Dors bien et longtemps je le veux. Je veux essayer sur vous mon pouvoir magnétique à la façon de Balsamo [1], mon Toto. En attendant je veux que vous dormiez et que vous m’aimiez en rêve autant que je vous aime en réalité. Quel dommage que je ne puisse pas te demander d’ici ce que tu penses du projet de cette pauvre mère Luthereau, je pourrais au moins lui répondre avec connaissance de cause [2]. Tandis qu’autrement je ne lui donnerai que mon opinion ce qui n’est pas assez. J’attends de jour en jour, espérant trouver un moment où tu seras moins occupé mais jusqu’à présent cela ne s’est pas trouvé et je crains d’attendre longtemps car tu me parais bien en train de travailler. Si tu viens de bonne heure tantôt je tâcherai de te prendre deux ou trois minutes pour cette affaire qui intéresse tant cette pauvre femme. Il fait un temps magnifique, c’est dommage que je ne puisse pas sortir avec toi. Demain j’irai te chercher. Il faudra que je t’attende dans l’église Saint-Germain-l’Auxerrois ce qui ne sera ni très charmant ni très amusant. Tu tâcheras de ne pas m’y laisser trop longtemps. Il est probable, le froid aidant, que je regretterai plus d’une fois la maison de l’aimable Céleste [3]. Pour le moment je n’ai pas le choix. Je ne peux t’attendre que dans une église et la plus près est Saint-Germain-l’Auxerrois. Ce sera à toi à ne pas m’y faire faire de trop longue station. En attendant je me chauff[e] tant que je peux et je t’aime encore plus.JulietteMVH, 9014Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertaux[1] Allusion à Joseph Balsamo (1743-1795), dit le comte de Cagliostro, spéculateur et aventurier italien. Initié à la franc-maçonnerie au cours de ses voyages en Europe, il affirme posséder un sérum de jeunesse qu’il vend aux crédules et prétend avoir le pouvoir de faire apparaître les morts. Arrêté par la Sainte-Inquisition en 1789, il est condamné à la peine de mort pour hérésie, sentence commuée en prison perpétuelle. De 1846 à 1849, Alexandre Dumas fait paraître sous forme de feuilleton dans La Presse un roman inspiré de la personnalité et de la vie de Balsamo.[2] Mme Luthereau souhaiterait revendre à Paris des livres appartenant à son époux – Jean Luthereau, imprimeur à Bruxelles – et sollicite l’avis de Victor Hugo sur ce projet.[3] Céleste Féau.
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a9014

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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