Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 septembre samedi après midi 1h3/4 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 septembre samedi après midi 1h3/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 septembre samedi après midi 1h3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8995
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 septembre samedi après midi 1h3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 6 septembre [1847], lundi après-midi, 1 h. ¾Je suis heureuse, mes Toto bien-aimés, vous allez bien, vous avez faim et il ne faut rien moins quea du bœuf entier à mettre sous votre dent canine. Ce bulletin de votre santé est bien rassurant, aussi je suis très contente de vous tous car je sais que la maman aussi va très bien [1]. Et pour peu que vous veniez tout de suite, vous le grand Toto, je n’aurai plus rien à désirer. Malheureusement ce n’est guère probable, ce qui laissera ma joie très incomplèteb.Pourtant j’ai une musique enragée qui me poursuit depuis une heure, sous prétexte des prix donnés par le sieur Lagarrigue DE CALVI [2]. Cela me serait indifférent si je n’avais pas très mal à la tête, mais dans ce moment je goûte très peu le charivari. Cependant je me dispose à TRAVAILLER [3]. Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre patience. Je sais bien que ma COLLABORATION vous fait faute et j’ai la délicatesse de ne pas vous la faire attendre davantage. Ce n’est pas une raison parce que je vous suis indispensable pour vous le faire sentir immodérémentc. La vraie générosité consiste au contraire à ne pas faire valoir ses services. Voime, voime, mon Toto, vous voyez que je suis dans de bons principes, que ceci vous serve d’exemple. En attendant, baisez-moi et aimez-moi, vous ne me baiserez jamais autant que je le désire et vous ne m’aimerez jamais autant que je vous aime.JulietteMVH, α 8995Transcription de Nicole Savya) Au sens de « rien de moins que ».b) « incomplette ».c) « immodéremment ».Notes[1] Adèle Hugo a sans doute présenté des signes inquiétants de la typhoïde qui se déclarera chez elle début octobre.[2] Juliette a dû assister à la distribution des prix de l’institution Joseph Lagarrigue de Calvi, sise rue Saint-Gervais, au Marais. Elle faisait allusion au « maître d’école Lagarrigue » dans une lettre du 13 mai précédent.[3] À la demande de Victor, Juliette va rédiger pendant les deux jours suivants ses souvenirs de pensionnaire du couvent des Dames Saint-Michel. Avec un texte demandé en parallèle à Léonie Biard, ce sera l’une des sources du couvent du Petit-Picpus des Misérables.
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a8995

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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