Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 mai mercredi après midi 1h15 1847

Zoom
4 visuels Voir
CC0Télécharger
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 mai mercredi après midi 1h15 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 mai mercredi après midi 1h15 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8985
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 mai mercredi après midi 1h15 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.5 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 26 mai [1847], mercredi après-midi, 1 h. ¼Oui, va, viens-y, polisson, chercher tes dix francs. Tu verras de quel bois je me mouche. Viens prendre encore mon encrier et tu sentiras s’il fait chaud sur ton casaquin [1]. Je te conseille de faire le délicat et de trouver que je t’abîme tes manuscrits. Ils sont bien tenus tes manuscrits, je m’en fiche. Si les gribouillis qu’ils contiennent sont aussi bien peignés que leurs feuillets c’est du propre et je plains le malheureux éditeur qui les achètera. Voilà mon opinion sur vos papiers. Taisez-vous et rougissez si vous pouvez.Je crois que c’est à cette légitime et vertueuse indignation que je dois le redoublement de strangulation que j’éprouve dans ce moment-ci. Pour peu que cela fasse encore quelque progrès j’en cracherai ma langue et mes dents sur mon papier. Tout cela c’est votre faute. Si au lieu de me tenir enfermée comme un pauvre chien vous me donniez force culottes [2] et si vous me faisiez marcher tous les jours je serais la plus heureuse et la mieux portante des femmes. Donc vous êtes un profond scélérat que je pourrais haïr si je voulais.JulietteMVH, α 8985Transcription de Nicole SavyNotes[1] Dans la langue populaire, le casaquin désigne le corps.[2] Se donner une culotte : faire ripaille, bombance.
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a8985

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page